Ce qu’il faut savoir sur la locomotion équine

Depuis l’antiquité, le cheval est l’un des plus fidèles compagnons de l’être humain. Il nous a longtemps aidés à nous déplacer ou à nous faciliter l’agriculture. Aujourd’hui, cet animal imposant et magnifique accompagne les cavaliers et amoureux des équidés. Pour aider à maintenir les capacités physiques de votre cheval, il est important de comprendre sa locomotion. Cette science se nomme la locomotion équine.

Comment fonctionne la locomotion équine ?

La locomotion équine est la capacité du cheval à se mouvoir. Cet animal peut avancer au pas, au galop, au trot ou à reculons. Le tout dépend de la volonté du cavalier, et parfois de la sienne. Toutefois, pour une locomotion parfaite, le cavalier et le cheval doivent faire attention à certains éléments essentiels.

D’abord, le cheval doit avoir un équilibre parfait, afin de ne pas se blesser ou mettre à mal ses articulations. Ensuite, l’animal doit avoir une bonne amplitude pour couvrir un maximum de terrain en une foulée. Enfin, le cheval doit avoir une excellente capacité à se rassembler (élasticité) pour accroître considérablement sa vitesse de course. Cela dit, bien que ces éléments soient essentiels dans la locomotion équine, ils sont moins importants que la forme des articulations.

Les articulations sont les lieux de jonction de deux ou plusieurs muscles. Elles sont composées essentiellement de ligaments qui relient les os, de capsules articulaires et de cartilages qui fluidifient le mouvement des os. Elles constituent le fondement même de la locomotion équine, car elles sont la clé qui déclenche le mouvement des muscles. Une détérioration de ces articulations peut entraîner, au minimum, des difficultés de déplacement et, au pire, une paralysie.

Dans un cas comme dans l’autre, la meilleure option est de faire appel à un vétérinaire spécialiste de la locomotion équine, qui dispose de la compétence nécessaire pour traiter et les articulations du cheval. Il existe de nombreuses solutions qui permettent de prévenir les problèmes d’articulations de vos chevaux, pour leur éviter des douleurs.

Comment préserver les articulations de votre cheval ?

Les troubles des articulations chez le cheval peuvent provenir d’un entraînement trop intense, d’une mauvaise alimentation ou d’un stress important avant un évènement. Ce phénomène est notamment observé chez les chevaux qui participent à des compétitions sportives.

Pour préserver les articulations du cheval, il est possible d’opter pour des solutions « chimiques » avec les chondroprotecteurs ou pour des solutions naturelles. Il est aussi possible de joindre les deux méthodes.

L’utilisation des chondroprotecteurs pour un cheval

Ce sont des compléments alimentaires utilisés chez les humains et les chevaux. Ils ont pour principale fonction la protection des cartilages et l’amélioration de la récupération post-chirurgie. Il en existe de différentes sortes. Les plus répandus sont :

  • la glucosamine,
  • le sulfate de chondroïtine,
  • l’acide hyaluronique,
  • des formes d’huiles d’avocat et de soja.

Selon les nombreuses études menées sur les chevaux, il ressort que l’utilisation de glucosamine et sulfate de chondroïtine environ 3 mois avant « l’induction expérimentale d’une inflammation articulaire » (ou un évènement stressant pour les articulations) réduit les risques de dégradation du cartilage chez les jeunes chevaux.

L’utilisation de glucosamine, de sulfate de chondroïtine, de MSM et d’acide hyaluronique 1 mois avant un choc expérimental réduit les risques d’inflammation. Il en ressort que l’utilisation de l’une ou l’autre de ces solutions à la bonne durée permet de prévenir les problèmes d’articulation.

Les solutions naturelles pour les articulations

Les solutions naturelles font référence aux différentes méthodes non médicamenteuses qui permettent de protéger l’articulation des chevaux. La plus importante est l’alimentation.

Pour prévenir les problèmes d’articulation chez le cheval, il est important d’adopter une bonne alimentation dès sa naissance. À ce titre, pendant les premières années ou mois de sa vie, il faut privilégier une alimentation riche en protéines, en cuivre et en zinc. Cela permet d’optimiser sa croissance musculaire. Ce type d’alimentation doit continuer à l’âge adulte avec un supplément de vitamines et de minéraux. Il faudra aussi accorder une attention particulière au poids optimal du cheval.

En plus de l’alimentation, il faut faire attention à l’entraînement. Si les chevaux adultes résistent parfaitement aux chocs et entraînements intenses, les jeunes animaux le font beaucoup moins. Il est alors conseillé de limiter la masse de travail à la capacité du cheval. Le rythme pourra évoluer selon sa croissance. Au besoin, il est possible de faire appel à un spécialiste pour déterminer le volume de travail idéal selon la croissance de l’animal.

Enfin, le dernier élément à prendre en compte dans la préservation de l’articulation du cheval est l’entretien des pieds. Il est absolument nécessaire de faire un parement des pieds. Les différences de tailles entre les deux pieds du cheval engendrent bien souvent la dégradation des articulations.


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